pauvre et malheureux. abandonné et incompris. l'année de sa naissance ne fût jamais réellement synonyme de vie. (qu'on lui donne le minimum), on n'a jamais voulu de lui. (qu'on le blâme de tous les ennuies), on lui a si vite arraché à vif le précieux dans la poitrine. banalisé, troisième enfant qui n'a jamais existé, lâché dans les couloirs de la maison, comme si d'un espoir, il pouvait tomber du balcon. enfance handicapante, traumatisme ancré dans la chair, marqué au contact, il rabaisse et écrase ; ignore ou blâme. (et dans l'horreur, peut-être qu'il n'a jamais été aussi proche du genre humain)

liens du sang, maudit ! pourriture de famille, il voudrait les défaire de ses fils, les égaré de sa mémoire trop proche de l'enfer qui lui a été donné de vivre. Si seulement il n'était pas né frère, si seulement il n'était pas né du tout. (envers vous, j'ai la haine d'un fou, la folie d'un sourd), dédain d'un grand, remord d'une sotte, mais que sont-ils que ce qui ont laissé la vice se creuser ? que sont-ils que les bourreaux de tous les mœurs à jamais enterré. il ne sait pardonner. (soyez donc heureux quand je vais enfin crever !) vous avez gagné.

mains abîmés de tout l'acharnement pour être enfin, un peu, admiré. il est resté dans l'ombre, effacé, comme une toile araignée oubliée sur un plafonnier. pauvre gamin qui n'a que la rage du travaille pour croire qu'il y a encore quelque chose à sauver, pour oublier toutes les nuits à vouloir s'en détacher.. de ce cœur mal formé, de ce battant rogné par l'amour jamais partagé, qui s'est même moqué de lui, être de poussières dans l'interdiction de le toucher. encore plus de papiers, de cours et de réussites, pour tous ses vides à combler.

garçon de toujours, rencontré si tôt, quand il n'était qu'un gamin abandonné, voilà d'un soleil qui a bien voulu l'abriter. yuzuru, perdu de vu, retrouver au lycée, amourette, les destinés liés. mais le monde adulte prends les devant, relation abandonnée (et toutes les raisons du monde ne sauront pas effacé la douleur d'être séparé). il n'ait pas certain d'être capable de l'oublier.

un jour, une nuit, peut-être à toutes ses secondes éparpillés dans l'ennuie. vouloir sauver des bouts d'espoirs étiolés, froissés, malmenés dans les fioritures du papier. (m'as-tu vu tant aimer les histoires qui ont limé la cime de mon crayon fatigué ?), les courbes d'un visage contrarié, où alors le rugueux d'un arbre prêt à s'écraser, voilà que des onirismes figés à l'état de brouillon, des parcimonies d'un monde en toile salis par les années, l'acryliques jamais déversé. il s'est lassé d'un désir impossible, la vie est bien trop dur pour les myriades de plaisir d'un enfant tué.

échappatoire de ce foyer qui n'en était pas un, puits à connaissance, enfin tout un monde à porter de main. et le rêve de devenir juge, pour enfin, aider ces pauvres gamins. pour offrir à ce monde un peu plus de ses services (et être enfin celui qu'on admire, qu'on voudrait être en secret), remercier le savoir qui décore sa chevelure de lierres. la faculté était un espoir, peut-être plus que ça, la seule source de vie qu'il pourrait trouver quelque part.

et ce club où il se cache derrière les appels téléphoniques. où du sport pratiqué il serait bien le moins endurant. c'est que pourtant, il n'en est pas moins important. une activité au début pour rester un peu à côté, finalement devenu un passe-temps apprécié, il en fût même étonné. un peu attaché à ses visages enjouées, c'est qu'il n'a pas tendance à vouloir le montrer, préfère rester indifférent ou un semblant contrarié. le volley, le groupe, un semblant d'amitié.

gamin qui a toujours bien travaillé, qui s'est donné les moyens d'avoir une de ces dignes destinés. c'est qu'il a réussit à sauter une classe au lycée, son génie pourtant sous-estimé. A la fin, il a réussit à obtenir une bourse bien mérité, mais pas suffisante pour s'émanciper. une lutte acharnée avec les papiers afin de prouver que ses parents ne comptaient pas l'aider, tout ses efforts parti en fumer avec le changement de direction, et le système qui s'est écroulé.

présente depuis l'enfance, elle dégage des courbes élégantes et des mains maternels, le protège (l’étouffe d'une douleur amère). jiro, incapable de s'en débarrasser, elle est compagne de toujours, comme une seule et unique à l'aimer. elle le persécute de se désir de solitude, le maltraite de toutes les injures. le voilà imbuvable, mais c'est qu'il est enfant d'une maladie infâme : la dépression est une dame.

en voilà de bonheur que je n'ai rencontré.
ne jamais effleurer la consécration sous la cime de mes cils.

destiné à échouer ?

la mort sera-t-elle ma plus grande réussite ?
elle clôturerait trop bien que je n'ai rien réalisé.

qu'elle clame son apogée !